Aujourd’hui lundi 5 décembre, des militants de Greenpeace sont rentrés dans la centrale nucléaire de Nogent sur Seine, à quelques 90 km de Paris et sont montés sur le dôme du bâtiment de l’un des deux réacteurs. Réaction du conseiller spécial de Nicolas Sarkozy : « Ça fait quand même réfléchir. On ne peut pas permettre que n’importe qui puisse rentrer aussi facilement dans une centrale nucléaire, on imagine facilement ce que certains pourraient en faire. »
En 2011, après presque quarante ans de rodomontades sur la sécurité de nos centrales, quelques militants déterminés peuvent, sans aucune violence, rentrer dans une centrale. Oui, ça fait réfléchir. Le gouvernement a refusé que les “stress tests” incluent les facteurs humains: sabotage, terrorisme etc. On comprend mieux aujourd’hui pourquoi. La sécurité des centrales nucléaires n’est pas assurée et un minimum de bon sens permet de réaliser qu’elle ne peut pas l’être. On attend le fruit des réflexions d’Henri Guaino. C’est urgent.
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