Ségolène Royal a demandé la publication des données de l’IFREMER, données cachées jusqu’à alors sur instruction du gouvernement ! Elles sont désormais publiques depuis le 2 juillet. C’est accablant. 1. Le chalutage en eau profonde est bel et bien ultradestructeur. 2. Le nombre de bateaux impliqués est bien extrêmement faible : un seul bateau français au delà de 800 mètre et douze navires français, dont neuf d’Intermarché, au delà de 600 mètres. Alors que le ministre délégué à la pêche Frédéric Cuvilliers avait prétexté ”de lourdes conséquences socio-économiques” en cas d’interdiction… Au delà de 800 mètres, il ne défend donc qu’un seul bateau comme l’explique Claire Nouvian de l’association Bloom, qui avait recueilli près d’un million de signatures en 2013 pour l’interdiction du chalutage en eau profonde.
Demain 14 juillet 2014 a lieu à Bruxelles un Conseil européen consacré notamment à la pêche. Mme Ségolène Royal, déclinez concrètement le rapport de l’IFREMER: demandez l’interdiction du chalutage en eau profonde. Pas pour demain ou pour l’année prochaine. Maintenant.
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