La Coordination anti-nucléaire Sud-Est a établi une carte très intéressante: elle a ajouté les sites nucléaires proches de la trajectoire. La Coordination note que le crash s’est produit à moins de 7 minutes de vol et 110 km du site nucléaire de Cadarache (Bouches-du-Rhône) et à peine 8 minutes des sites nucléaires de Tricastin (Vaucluse-Drôme), de Marcoule (Gard) et de la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche).
On apprend que deux Mirage 2000 sont toujours en alerte à la base aérienne d’Orange. Le Service d’information et de relations publiques des Armées (SIRPA) affirme lui-même que le Mirage 2000 est arrivé trop tard sur le lieu du crash. Si le lieu du crash avait été l’un des sites nucléaires cités plus tôt, c’était la catastrophe nucléaire.
La conclusion s’impose: il faut sortir du nucléaire le plus rapidement possible. Pour cela, il faut d’abord que les partis politiques sortent de leur déni de réalité.
Le dossier de L’Ecologiste actuellement en kiosques jusqu’à fin mai examine factuellement les principales raisons de sortir du nucléaire.
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Sources: le décollage d’un Mirage 2000, ici. La carte et le commentaire de la Coordination anti-nucléaire Sud-Est, ici.
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