Présentation

Je suis ingénieur en gestion de l’environnent de formation et rédacteur en chef de L’Ecologiste depuis son lancement à l’automne 2000 à Paris. Depuis 2008, j’habite dans le département de l’Allier.

Je suis tombé dans la marmite de l’écologie tout petit. Enfant, la sauvegarde de la faune et de la flore, des habitats et des écosystèmes me paraissait une évidence pour l’être humain et pour les sociétés: la nature est tout simplement indispensable. Il me paraissait tout aussi évident que ce sujet essentiel n’intéressait pas les principaux partis politiques, mais qu’il suffirait de les informer pour qu’enfin la question soit abordée.

Adulte, j’ai dû constater que souvent l’information ne manquait pas mais… qu’elle ne suffisait pas. Une information est interprétée dans le cadre d’une vision du monde. Si, comme Pascal Bruckner dans son essai contre les écologistes, vous pensez que la planète est infinie et ne peut pas par définition être atteinte par les activités humaines, alors vous disqualifiez toute information allant en ce sens comme une invention ou une exagération.

Que l’homme soit désormais une “force géologique” à l’échelle de la planète est en effet très difficilement concevable…  C’est pourtant le cas.

De nombreuses lectures ont nourri mon engagement écologiste. Parmi celles-ci, le livre Changer ou disparaître publié en 1974 et le maître-livre intemporel de Teddy Goldsmith également, Le TaoLorsque ce dernier m’a proposé de conduire l’édition française de The Ecologist, revue internationale réputée qu’il avait fondée en 1970 en Angleterre, j’ai accepté avec plaisir et reconnaissance. Le titre s’imposa à nous naturellement: en septembre 2000, Teddy Goldsmith est devenu directeur de publication de L’Ecologiste et moi-même rédacteur en chef.

L’écologie est fondamentalement une nouvelle approche du monde, et non pas un simple prolongement de telle ou telle ancienne approche. Elle est vraiment universelle : elle s’adresse à tous sans exception. En cela, elle rassemble, que ce soit à l’échelle d’une région, d’un pays ou de la planète.

Bref, j’essaye donc, en tant que rédacteur en chef de L’Ecologiste, de contribuer non seulement à présenter des informations clés dans cette revue mais aussi cette nouvelle vision du monde. Les travaux d’Ivan Illich, Bernard Charbonneau, Jacques Ellul ou Teddy Goldsmith pour ne citer que de grands disparus ont ouvert la voie.

Penser globalement, agir localement. Parmi les actions locales, je citerai l’action politique au sens large du terme. Les décisions étant (encore) prises par des élus au suffrage universel, s’engager en politique me paraît important. Je me suis présenté aux élections cantonales dans l’Allier en mars 2011 (15% tout de même !), ainsi qu’en dernière position sur la liste des Verts aux élections municipales de Paris 12ème en 2008 et en 2001, et en tête de liste écologiste aux élections régionales à Paris en 1998.

L’état de la planète est désastreux. Mais il existe des solutions. Il existe des personnes, des associations, des collectifs, des collectivités ou des entreprises parfois, qui s’engagent. La revue L’Ecologiste s’engage elle aussi. Si vous voulez vous informer, ou soutenir ce combat, c’est très simple: allez acheter L’Ecologiste en kiosque ou abonnez-vous !

Thierry Jaccaud

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