Après avoir perdu 5 milliards d’euros en 2014, Areva annonce aujourd’hui 5 à 6000 “suppressions de postes” dans le monde sur une effectif d’environ 42 000 personnes fin 2014. Les retards et les problèmes ubuesques rencontrés par Areva à Flamanville et Okiluoto (chantier ci-dessus) avec 100% des effectifs n’étaient déjà pas glorieux. Dans ce nouveau contexte, comment être sûr de maintenir les compétences au meilleur niveau ? Comment être sûr de ne pas commettre d’erreur fatale ? Manifestement, c’est impossible. Or la loi sur la “transition énergétique” est en cours de discussion au Parlement. C’est le moment d’enclencher la sortie du nucléaire – et non pas sa relance comme le projet de loi le prévoit actuellement.
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Le dossier du numéro 44 en cours de L’Ecologiste porte sur “Pourquoi sortir du nucléaire”. Soutenez la presse indépendante: abonnez-vous ou achetez-la au numéro en kiosque ou en ligne !
